• Des cadeaux sous votre sapin virtuel !!!

    Des cadeaux sous votre sapin virtuel !!!

     

    J'écris cet article afin de vous souhaitez à toutes et à tous un très bon et joyeux Noël ! Le Père Noël – en fait le Saint Nicolas américain comme l'indique son nom Santa Claus – ne vous a pas oublié et est venue mettre des cadeaux au pied de votre sapin virtuel.

     

     

     

    Des cadeaux sous votre sapin virtuel !!!

     

     

     

    Ceux-ci ont été fait en référence aux livres et contes classiques que l’on lit Noël ou qui font référence à la fête peut-être aussi parce que le Père Noël est le héros de certains d’entre eux. Je suis sur que vous en connaissez certains mais d’autres peut-être pas. Et si c’est le cas le Père Noël sera ravi de vous les avoir fait découvrir. Il n’aura pas oublié de vous résumer ces derniers et d’en faire une analyse courte pour vous faire découvrir leurs origines. Il y en a d’autres que le Père Noël aurait voulu mettre, mais il a dû faire des choix. J’espère que vous ne lui en tiendrez pas rigueur s’il n’a pas mis celui que vous préfériez ou que vos parents vous lisaient quand vous étiez plus jeunes. Peut-être les mettra-t-ils l’année prochaine. J’espère que ça vous donnera envie de les découvrir en dehors de leurs adaptations cinématographiques et télévisuelles.

     

     

     

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    Tout d’abord celui pour mon frère, Taigong788, c’est la couverture de la bande dessinée, Un chant de Noël d’après Charles Dickens, adaptation française du fameux conte de Noël de Charles Dickens par Max L’Hermenier, illustré par Thomas Labourot. Il a été publié aux éditions Jungle dans la collection Jungle Pépites le 6 octobre 2022.

     

     

     

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    Ebenezer Scrooge est un homme avare, égoïste, aigri par la vie. Il déteste la fête de Noël et tout ce qu'elle représente. Un soir de réveillon, alors qu'il a été affreusement désagréable comme à son habitude, le fantôme de son ancien associé, Marley, le met en garde : S'il ne change pas rapidement de comportement, il errera lui aussi avec le poids de ses fautes pour l'éternité. Trois esprits, trois Noëls, trois chances de devenir meilleur.

     

     

     

    L'écrivain anglais Charles Dickens est l'auteur de romans réalistes décrivant les sombres drames de la misère et de l'enfance bafouée (Oliver Twist, David Copperfield…). Entre 1843 et 1848, il a aussi publié une série de contes merveilleux, réunis sous le titre de Christmas books (les Livres de Noël). Le premier d’entre eux était A Christmas Carol (Un chant de Noël), qu’il publie le 19 décembre 1843 pendant une période où les Britanniques exploraient et réévaluaient les traditions de Noël passées, y compris les chants de Noël, et les coutumes plus récentes comme les arbres de Noël.

     

    Ecrite en six semaines, son histoire, en cinq couplets d’un vieil avare qui, avec l’aide d’un fantôme et des trois esprits, trouve l’« esprit de Noël », a été influencé par les expériences de sa propre jeunesse ayant, lui-même a été contraint d'arrêter l'école et de travailler dès l’âge de 12 ans alors que son père était emprisonné pour dettes, et par les histoires de Noël d'autres auteurs, dont Washington Irving et Douglas Jerrold. D’ailleurs Dickens avait auparavant écrit trois histoires de Noël avant le roman, et a été inspiré après une visite à la Field Lane Ragged School, l'un des nombreux établissements pour les enfants des rues de Londres. On comprend alors pourquoi Charles Dickens a fait du traitement des pauvres et de la capacité d'un homme égoïste à se racheter en se transformant en un personnage plus sympathique les thèmes clés de l'histoire. Celle-ci est, en effet, une sorte de parabole ou de fable sociale, conçu comme une critique sociale, pour attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les classes populaires d’Angleterre, et en particulier des enfants – dont le sort est déjà évoquée dans Oliver Twist et David Copperfield –, dans laquelle notre auteur moralise le miraculeux chrétien par le rêve victorien des réconciliations sociales en rajoutant un « esprit de Noël » fait de charité, de compassion et de bonheur familial. Il y a, cependant, encore, un débat, parmi les universitaires pour savoir s'il s'agit d'une histoire entièrement laïque ou s'il s'agit d'une allégorie chrétienne. Peut-être les deux.

     

    Un Chant de Noël connut un succès aussi vif qu’immédiat en Angleterre, mais également en France et en Amérique, Dickens faisant de nombreuses lectures publiques, due à l’évocation de cet « esprit de Noël », plus encore que la critique sociale qui traverse tout le conte. Dès lors, Un chant de Noël, qui justifia malgré son auteur une fête victorienne de Noël de la bonne conscience paternaliste envers les pauvres (les inférieurs) pour la bourgeoisie européenne, a continué à être édité, par rapport aux Livres concernant de Noël de Dickens, qui devinrent de plus en plus critique au fil des désillusions de l’écrivain au sujet de son rêve victorien des réconciliations sociales. L'histoire fut ainsi adaptée à plusieurs reprises pour le cinéma, la scène, l'opéra et d'autres médias : inspiration de Scrooge par le dessinateur Carl Barks pour son personnage d'oncle Picsou, le plus rat des canards, Scrooge, et de très bonnes adaptations celle, datant de 1951, avec Alastair Sim dans le rôle de Scrooge, Le Noël de Mickey, en 1983, avec l’Oncle Picsou, et Le Noël des Muppets en 1992 avec Michael Caine, ainsi que la plus drôle, de 1988, avec Bill Murray.

     

     

     

    Puis celui pour toi jema-lou, c’est la couverture de l’e-book, C’était la veille de Noël, probablement écrit en 1822 par le pasteur épiscopalien américain Clement Clark Moore, illustré par Elena Almazova et Vitaly Shvarov. Il a été publié par Grafton and Scratch Publishers le 4 septembre 2012.

     

     

     

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    Destiné à ses enfants, son poème, A Visit from Saint Nicholas, paraît, à l’insu du professeur d’hébreu et en langues orientales dans un collège épiscopalien de New York, Clement Clarke Moore, semble-t-il le 23 décembre 1823, dans Sentinel, le journal local de Troy (État de New York). Il  raconte la visite de Saint Nicolas, qu’il nomme familièrement Saint Nick, décrit comme un minuscule personnage de la taille des lutins d’Europe du Nord, rond et jovial à l’habit de fourrure « couleur de suie », venant du ciel étoilé la veille du 25 décembre et non plus le 6 décembre sur un traîneau volant, tiré par huit rennes, et descendant par les cheminées avec un sac de cadeaux, dont il répand le contenu dans les chaussettes des enfants.

     

     

     

    Bientôt plus connu sous le titre C’était la nuit de Noël ou C’était la veille de Noël (The Night Before Christmas) selon son premier vers, le poème rencontre un succès immédiat, reproduit dans d’innombrables almanachs et devient même un classique lorsque le New York Book of Poetry l’accueille dans ses pages en 1837, permettant de rendre populaire le personnage aux États-Unis. Cette histoire restera très populaire, et inspirera de nombreux dessins, comme ceux de Thomas Nast, pour le journal Harper’s Weekly. Traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier, il conditionne encore aujourd’hui la vision du Père Noël auprès des enfants.

     

    Cette édition est adaptée pour les plus jeunes lecteurs et a la pleine illustration comportant le Père Noël et ses rennes et les animaux de la famille. Disponible en ebook et en livre à couverture rigide, l’ouvrage a gagné la reconnaissance des médias internationaux en 2012 et a remporté six prix littéraires depuis sa sortie.

     

     

     

    Et, enfin, celui pour toi Génération .Obscure, c’est la couverture du livre CD, Mon livre des chansons de Noël, illustré par Amy Adele. Il a été publié aux éditions Larousse le 18 octobre 2023.

     

     

     

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    Ecoute et chante les plus beaux chants de Noël : Jingle bells (Vive le vent), We wish you a Merry Christmas, O Christmas Tree (Mon beau sapin), Silent Night (Douce Nuit), Deck the Halls, Rudolph the Red-Nosed Reindeer (Le petit renne au nez rouge)... Appuie sur l'étoile, écoute l’air, puis chante à ton tour !

     

     

     

    8 cantiques de noël, en anglais et en français, avec des partitions pour tous les musiciens en herbe. A écouter au fil d’un bel album aux illustrations irrésistibles, dans la tradition de Béatrix Potter.

     

     

     

    Je n’oublie pas tous les amis que j’ai eu la joie de rencontrer sur skyblog, qui j’en suis sur verront ces magnifiques cadeaux, 

     

     

     

     

    pour, les anges noirs, les amis des nours, un couple de vampires (Lucinda et Lestat) et leurs proches (Maéva et Thomas), c’est la couverture du livre, Casse-Noisette et le Roi des souris: Livre illustré pour enfants (Les livres d'Oksana Ignaschenko), qui est l’adaptation du conte de Noël d’Ernst Theodor Hoffmann, illustré par Oksana Ignaschenko, publié par Andreii Iesypenko le 6 juin 2019.

     

     

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    Le jouet de Noël favori de la jeune Marie, le Casse-Noisette qu'elle vient de recevoir, s'anime pendant la nuit. Après avoir vaincu le diabolique roi des souris, Casse-Noisette emmène la fillette dans un royaume magique peuplé de poupées.

     

     

     

    Le conte original, Casse-Noisette et le Roi des souris ou Le Casse-noisette ou Histoire d’un casse-noisette ou encore La Noix de Kratakuk (en allemand : Nußknacker und Mausekönig), écrit à Berlin en novembre 1816 pour les quatre enfants d’un ami d’Hoffmann, Julius Hitzig, était une critique de l’éducation parentale du XIXe siècle trop rigide et de la société bourgeoise trop rationaliste, mercantile, héritière des Lumières, contre laquelle s’élevait le Romantisme – courant artistique dont fait partie Hoffmann – ne laissant plus de place à l’imagination, le propre de l’enfance, à travers l’exemple de la petite Marie, qui évoluera contre les conventions sociales et familiales de son temps. Cela lui permettra de délivrer de sa malédiction le Casse-noisette, être maudit qui s’avère être le neveu de son parrain, Drosselmeyer, mécanicien et un peu magicien – en fait le double de son auteur –, prince du royaume magique des jouets, parce qu’elle a su conservé son imagination, sa curiosité et son innocence. Sans que l’on ne sache jamais si elle a rêvé ou si c’était la réalité, le propre du « réalisme poétique » d’Hoffmann, un des pères du fantastique. J'espère que ça vous donnera envie de le découvrir.

     

    Mais, c’est déjà à partir de 1838 et de sa traduction française par Émile de La Bédollière  - celle choisi pour ce livre illustré – que le conte a diffusé la célébration familiale de Noël qui a vu le jour en Allemagne et aussi au Royaume-Uni avec le fameux chant de Noël, publié par Charles Dickens en 1843. Mais il sera bien édulcoré par Alexandre Dumas Père et son Histoire d’un Casse-Noisette en 1844 puis par le ballet Casse-Noisette de Tchaikovski en 1892 qui l’ont transformé en une rêverie féerique, illustrant le passage à l’âge adulte de la jeune Marie (devenue Clara en 1892) qui en fera un symbole de Noël surtout à partir de 1954 aux États-Unis.

     

     

     

    et des amoureux des loups (Nad, Adam et Serena), c’est la couverture du livre + 1 CD Audio, du conte musical de Serguei Prokofiev, Pierre et le Loup, narré par Gérard Philippe et illustré par Marcel Tillard . Il a été publié chez les Chants du monde en octobre 2019.

     

     

     

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    Le 9 octobre 1954, à Paris, Gérard Philipe se rendait au Studio le Fagon afin de graver ce qui allait devenir la version de référence du conte musical écrit et composé par Sergueï Prokofiev en 1936 pour le Théâtre central des Enfants de Moscou, qui lui avait commandé en 1936 une partition musicale alors qu’il faisait son retour en URSS, pour un conte pédagogique plein d’humour et d’une grande simplicité. Celui-ci raconte comment un petit garçon, avec son ami l’oiseau et accompagné du canard et du chat, fait faux bond à son grand-père qui l’avait pourtant mis en garde et se retrouve face au terrible loup. Après quelques péripéties, il capture le loup avec une corde – la séquence choisi par Marcel Tillard pour la couverture – et tout finit forcément bien. 

     

     

     

    Ce conte, au-delà de son humour, est avant tout pédagogique car il vise à faire découvrir la musique aux enfants. Chaque personnage est ainsi décrit par un instrument : Pierre par les cordes, l’oiseau par la flûte, le loup par trois cors, le canard par le hautbois, le grand-père par le basson et le chat par la clarinette ; tandis que les chasseurs – qui arrivent après la bataille et tirent à tort et à travers – sont représentés par les timbales et la grosse caisse. Depuis 1936, il est souvent associé au ballet de Tchaikovski, Casse-Noisette, et représenté à Noël avec ce dernier, étant dans leur univers très adapté pour les enfants et les familles.

     

    Et, ici, avec cet enregistrement avec sa voix magique, couplé aux illustrations originales de Marcel Tillard, Gérard Philipe offrait aux Chants du Monde le plus grand succès commercial de son histoire. On estime à plus d'un million le nombre de copies vendues depuis parution, toutes éditions confondues ! 

     

     

     

    …. Aussi à d’autres proches de ces derniers, Angelina, Flora, Jessica, Laura, c’est la couverture du roman de Louisa May Alcott, Les Quatre filles du docteur March, paru par les éditions Hachette Jeunesse dans la collection Les Classiques de la Rose le 14 mars 2012.

     

     

     

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    Lorsque le docteur March doit quitter sa famille pendant la guerre de Sécession, sa femme et ses quatre filles doivent apprendre à vivre seules. Et avec des caractères aussi différents que ceux de Jo, un vrai garçon manqué, Meg, qui rêve de trouver un bon mari, Beth, souvent en retrait, et Amy, une petite peste, la maison promet d’être particulièrement animée…

     

     

     

    C’est le plus célèbre roman de Louisa May Alcott, Les Quatre fille du docteur March, qu’elle publia en 1868 et, qui, fut suivi en 1869 par Le Docteur March marie ses filles. C’est un roman vivant qui se déroule lors de la Guerre de Sécession à Concord, dans le Massachussets, avec quatre filles énergiques qui aide leur mère suite au départ de leur père, aumônier, sur le front, la raisonnable Margaret (surnommée Meg), l'intrépide Joséphine (surnommée Jo), la charitable Élisabeth (surnommée Beth) et l'orgueilleuse Amy, inspirés par la jeunesse de son auteure, elle, sa mère et ses trois sœurs ayant été contrainte de travailler jeune, leur père ne pouvant subvenir à leurs besoins.

     

    Un bon roman, empreint de féminisme (Jo ne se marie avec Laurie mais avec son précepteur allemand Bhaer qui l’encourage à écrire, en fait Henry David Thoreau dont Louisa May était amoureuse durant sa jeunesse et Laurie avec Amy plus dans les conventions de l’époque), de débrouillardise, qui évoque surtout le vécu de nombreuses femmes lors de la Guerre de Sécession (expliquant parfois les désertions au sein de l’armée), qui nous fait découvrir la vie de celles qui restait derrière pendant le conflit et après la guerre, les conséquences économiques et sociales de la Reconstruction dans le Nord.

     

    On comprend pourquoi cet ouvrage est devenu depuis une référence des fêtes de fin d’année aux États-Unis, notamment avec les multiples rediffusions des adaptations cinématographiques du roman à la télévision lors de cette période, dont la meilleure et la plus fidèle reste celle en noir et blanc de George Cukor en 1933 avec Katherine Hepburn dans le rôle de Joe March. 

     

     

     

    les babies anges noirs, c’est la couverture du livre du Dr Seuss, Comment le Grinch a volé Noël, paru chez Ulysses Press le 8 octobre 2013.

     

     

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    Le Grinch n'aimait pas Noël ! Et pourquoi ? Personne ne le savait. Mais une chose était sûre : le Grinch devait vite trouver une idée pour empêcher Noël d'arriver. Alors, voici ce qu'il fit : il se déguisa en Père Noël, s'installa sur un vieux traîneau, et il vola tous les cadeaux !

     

     

     

    Il y a 65 ans, le 24 novembre 1957, un certain Theodor Geisel, dit Dr. Seuss, publiait une courte nouvelle pour enfants appelée à devenir un classique de fin d’année au même titre que le sacro-saint Christmas Carol de Charles Dickens : Comment le Grinch a volé Noël. Soit l’histoire d’une créature aigrie et bedonnante qui se venge du tintamarre de Noël en en privant ses concitoyens Chous.

     

    Il ne faudra pas attendre dix ans pour que Hollywood avec Chuck Jones (1966) puis la culture en général ne transforment la créature bougonne en poule aux œufs d’or. Pour des résultats pour le moins inégaux, sans oublier l’inspiration qu’il a été pour le très bon film d’Henri Selick, L’Etrange Noël de monsieur Jack, basé sur une idée de Tim Burton, et sorti en 1993… 

     

     

     

    à Marie et à sa famille (Martial, Mathis et Germain), c’est la couverture du l’adaptation française du roman de James Matthew Barrie, Peter Pan, traduite par Henri Robillot et illustré par Jan Ormerod, publié Gallimard Jeunesse dans la collection Folio Junior n°411 le 8 mars 2018.

     

     

     

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    C'était un vendredi soir. Les parents de Wendy, Michael et John étaient absents, et la nurse Nana, une chienne terre-neuve, était attachée dans la cour. La voie était donc libre pour que Peter Pan, le garçon qui refusait de grandir, vienne rechercher son ombre, et entraîne les enfants vers le Pays de Nulle Part. Une île enchantée habitée par des Peaux-Rouges, des fées et des pirates commandés par le sinistre capitaine Crochet, qui cherche à se venger de Peter Pan...

     

     

     

    En 1897, James Matthew Barrie se prit d'affection pour Sylvia Llewellyn Davies (tante de Daphné du Maurier), et c'est à ses fils, George, Jack, Peter et Michael, à travers lesquels il se mit à revivre son enfance, qu'il raconta les premières aventures d'un héros nommé Peter Pan, un enfant qui échappe à son avenir d'adulte en se réfugiant dans un monde imaginaire et merveilleux. Certaines de ces histoires se trouvèrent regroupées dans Le Petit Oiseau Blanc (1902). La pièce de théâtre Peter Pan ou le garçon qui ne voulait pas grandir fut représentée pour la première fois en 1904, avant d'être publiée en 1906 sous le titre  Peter Pan dans les jardins de Kensington (1906). Elle enrichissait la mythologie du monde anglo-saxon d'une figure nouvelle qu’il développa encore dans son fameux roman, Peter Pan et Wendy (1910). 

     

    Celui-ci raconte les aventures de Peter, le garçon qui ne veut pas grandir, et des trois enfants Darling – Wendy, Michael et John – qu'il entraîne dans le « Pays imaginaire » (Never-Never-Never Land). Barrie nous laisse ici une ode aux délices de l'enfance : liberté de la fantaisie des songes, où évoluent des enfants hors du temps et de la contrainte des adultes et de leur monde rationnel, mais tout cela a une fin, car, l’enfance ne dure pas, et il faut devenir adulte, ce à quoi les Darling ont été préparé par leur aventure. Mais Peter Pan ne franchit pas ce mur, refusant d'entrer dans le monde des adultes, et retournant dans son île enchantée avec la fée Clochette (Tinker Bell), continuant à vivre sa série d’aventures avec les descendantes de Wendy sans fin.

     

    Ce roman, plus connu sous le nom de Peter Pan, est une œuvre capitale dont la longévité dépasse largement celle de son auteur James Matthew Barrie. Le personnage est devenu une source d’inspiration pour de nombreux cinéastes. Les adaptations les plus connues sont les comédies musicales de Jerome Kern (1924), Leonard Bernstein (1950) et le célèbre film de Walt Disney (1953). Et, le triomphe d'un jeune enfant héroïque sur un vieux pirate décati, le Capitaine Crochet, garde, encore, tout son attrait. Et pourquoi ne pas le découvrir avec ce titre recommandé par le ministère de l’Éducation nationale en classe de 5e.

     

     

     

    à Carl qui aime beaucoup les clowns, c’est la couverture du livre de Brian Pilkington, Quel cirque, Père Noël !, traduit par Evelyne Lallemant, paru chez Hachette dans la collection Cadou Album le 1er février 1994.

     

     

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    Noël est passé. Harry, père Noël de métier, est au chômage. Il se trouve un emploi dans un cirque où il est d'abord « fesses de zèbre ».

     

     

     

    Ce livre pour les enfants de 3 à 5 ans, est l’œuvre de Brian Pilkington, qui est un artiste et illustrateur islando-britannique, célèbre en Islande pour avoir illustré de nombreux livres pour enfants depuis les années 1980, tel ce dernier publié originellement en 1991.

     

    L’on y suit, servi par l’excellente traduction d’Evelyne Lallemant et les magnifiques illustrations originales de Brian Pilkington, les aventures pleines d’humour et de fantaisie d’un Père Noël au chômageNoël ne dure pas toute l’année ! – qui va découvrir un tout nouvel univers, celui du Cirque.

     

    Un très beau cadeau de Noël pour les petits et les grands enfants qui aiment l’univers du Cirque et le Père Noël.

     

     

     

    pour Chantal, c’est la couverture de l’adaptation française du conte d’Andersen, La Reine des Neiges, par Chloé Chauveau, illustré par Carine Hinder, paru aux éditions Lito dans la collection Les Albums, en septembre 2016.

     

     

     

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    Il y a longtemps, le Diable a créé un miroir terrible faisant rejaillir le pire de chacun. Un jour, il se brise en mille morceaux qui se répandent à travers le monde. Kay et Gerda s'aiment comme un frère et une soeur. Ensemble, ils adorent jouer dans le jardin et écouter des histoires... Mais un soir d'hiver, le jeune Kay, reçoit un éclat du miroir maléfique dans l'œil, qui lui glace le cœur, devenant insensible et mauvais. Envoûté, il délaisse son amie Gerda pour disparaître peu après dans le sillage du traîneau de la glaçante reine des Neiges pour la rejoindre... Mais Gerda, sa tendre amie, est courageuse et n'a pas l'intention de l'abandonner : elle part alors à sa recherche pour le ramener à la maison. Elle parcourt le monde, vaillante pour le retrouver. Sa quête la mènera jusqu'aux terres glaciales du grand nord, au Palais de la reine des Neige.

     

     

     

    Ce conte a été écrit par l’écrivain danois Hans Christian Andersen en seulement cinq jours et a été publié en 1844 pour les fêtes de fin d’année dans ses Nouveaux Contes et dédié à la cantatrice suédoise Jenny Lind. Divisé en sept parties, il nous raconte la quête initiatique de Gerda pour retrouver son ami d’enfance, Kay, emmené dans son royaume des glaces par La Reine des Neiges, avec une forte teneur chrétienne (le miroir maléfique est celui du Diable, Gerda est aidé par des anges devant le Palais de la Reine des Neiges, récitation du Notre Père) et, pour une fois, une héroïne active qui sauve le prince comme Belle dans La Belle et La Bête.

     

    Encore une héroïne d’Andersen, qui est en fait comme la Petite sirène (en fait une ondine), une représentation de son auteur, issu d’une famille pauvre d’Odense, qui n’a pas toujours été bien aidé dans son parcours, et a du faire preuve d’acharnement, après avoir échoué en tant que chanteur puis danseur à Copenhague, pour réussir en tant que poète et romancier, ainsi que conteur, trouvant une consolation et une inspiration dans les voyages qui inspireront toute son œuvre, tel qu’on peut le voir ici. Il en profite également pour critiquer les élites danoises, qui ne l’ont jamais comprise – à l’image de Kay qui s’éloigne de Gerda –, et valorise le rôle des femmes, très présentes dans ce conte – la grand-mère de Kay, inspiré de la sienne, Gerda, la vieille sorcière du printemps, la princesse, la fille de la brigande, la lapone et la finnoise – et dans sa vie, l’ayant même influencée dans sa future carrière. Parmi elles, la cantatrice suédoise Jenny Lind, qu’il a courtisée sans succès – bisexuel, il avait tendance à tomber amoureux de femmes et d’hommes inaccessibles -, et à qui il dédia ce conte, et qui lui a fait aussi retrouver goût à la religion qui imprègne fortement ce conte (voir plus haut). Cette dernière limita d’ailleurs leur relation à un semblant de fraternité, d’où peut-être l’idéalisation de celle de Gerda et Kay au début du conte qui s’aiment comme frère et sœur.

     

    La morale en est que même si Gerda et Kay sont devenues adultes à la fin du conte, la quête y n’étant pas celle de l’âge adulte, mais de la conscience qu’en chacun de nous il y reste un enfant qui doit garder ses rêves, tout comme l’a fait Andersen toute sa vie. Et, aussi, à travers, le sauvetage de Kay par Gerda l’espoir de trouver l’amour – ce qui n’arriva jamais – voire d’espérer une évolution de sa relation de la fraternité à l’amour avec celle à qui il a dédié son récit puisqu’à la fin du conte les deux enfants se rendent compte qu’ils sont devenus adultes et que leur relation a évolué. Les contes sont parfois plus profonds qu’il n’y paraît. Et, explique aussi pourquoi ce conte a été adapté à de nombreuses reprises au cinéma et à la télévision, notamment par Lev Atamatov et Nikolai Fedorov, son animateur attitré, en 1957 pour le studio soviétique, Soyuzmultfilm, qui est à ce jour reste la plus fidèle jamais réalisée, malgré quelques changements (URSS oblige, la disparition des éléments chrétiens et une plus grande place accordée à la Reine des neiges), contrairement à celle de Disney, Frozen, en 2013, bien éloigné de ce que Walt Disney prévoyait originellement dans la sienne avant qu’il décide de ne pas poursuivre son projet.

     

    Ici, le conte nous est proposé dans un album magnifique, adapté avec une grande fidélité, pour les plus jeunes par Chloé Chauveau, et porté par les très belles illustrations de Carine Hinder, très proches de celles des mangas japonais que j’apprécie – génération RécréA2 oblige. Une bonne idée de Cadeau de Noël.

     

     

     

    pour Naruto-Jaime, c’est la couverture de l’adaptation française du livre de J. R. R. Tolkien, Lettres au Père Noël, traduit par Gérard-Georges Lemaître sous la supervision de Baillie Tolkien, paru aux éditions Pocket le 04 novembre 2010.

     

     

     

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    Plus connu pour ses travaux universitaires et pour l'invention de la Terre du Milieu, J.R.R. Tolkien est aussi un formidable auteur de contes pour enfants.

     

    Comme Bilbo le Hobbit et Roverandom, Les Lettres du Père Noël ont d'abord été destinées par le maître de la fantasy à ses trois fils et à sa fille, auxquels, chaque année, entre 1920 et 1943, Tolkien a écrit une lettre (parfois deux) prétendument envoyée du Pôle Nord par le Père Noël ou l’Ours Polaire. John, Michael, Christopher et Priscilla Tolkien ont ainsi reçu trente lettres (dont quinze traduites pour la première fois, dans cette édition revue et augmentée) de ce père Noël facétieux, inventif et poète, qui y fait le récit des aventures qu’il rencontre dans son travail quotidien, avec ses compagnons, l'Ours Polaire et ses neveux Paksu et Valkotukka, ou de l'elfe Ilbereth, et, de leurs démêlés avec les gobelins que l’on retrouve ici, Tolkien oblige, dans un univers à couper le souffle.

     

    Un véritable artiste, bien sûr, qui illustrait – en fait l’auteur lui-même, qui a d’ailleurs lui-même illustré ses autres ouvrages, illustrations que l’on retrouve avec beaucoup de joie dans ce livre, la couverture en faisant foi – ces missives avec tendresse et humour, pour la joie de toute la famille réunie autour d’un flamboyant Christmas Pudding.

     

    Ces jolies Lettres du Père Noël, publié à titre posthume en 1977, plairont aux enfants, à leurs parents, et surprendra plus d’un amoureux de Tolkien.

     

     

     

     

    Enfin, Je n’oublie pas non plus, tous ceux qui suivent mon blog ou sont de passage sur celui-ci et à qui j’offre de bonne grâce ce présent, c’est le conte de Noël de Romain Sardou, Sauver Noël, qui a été publié par XO en 2006.

     

     

     

    Des cadeaux sous votre sapin virtuel !!!

     

     

     

    Entre d'étranges personnages vêtus de noir, ne vivant que la nuit, qui emménagent dans le quartier et le Père Noël qui ne livre pas les cadeaux promis aux enfants, la ville de Londres est en émois au matin de Noël 1854. Une vague de tristesse submerge la ville. Une seule maison fait la fête, celle du baron Ahriman, où vivent ces habitants étranges. Mais à côté d’eux habite Gloria Pickwick, la dynamique gouvernante de la famille Balfour au caractère bien trempé, qui décide de prendre les choses en main et mène l'enquête, aidée du jeune Harold. Ils vont se retrouver dans un monde magique de lutins, une fée, une oie qui parle. Mais, vont-ils retrouver le Père Noël avec leur renfort.

     

     

     

    Issu d'une longue lignée d'artistes – il n’est rien de moins que le fils de Michel Sardou et le petit fils de Jackie et Fernand Sardou –, Romain Sardou, né en 1974, publie son premier roman, Pardonnez nos offenses (XO, 2002), suivi de L'Eclat de Dieu (XO, 2004), deux romans d'aventures et de mystère en plein cœur du Moyen Age avant d’exploiter d'autres rivages romanesques. En effet, Romain Sardou publie ensuite le conte d'inspiration dickensienne, Une seconde avant Noël (XO, 2005), inventé pour ses jeunes enfants, où il nous conte avec magie et humour l'apparition du Père-Noël dans les traditions du Londres victorien. L'auteur réitère l'expérience avec Sauver Noël (XO, 2006), où, en 1854, une gouvernante de choc s’allie avec un petit garçon pour sauver Noël contre le Mal, encore dans le Londres victorien.

     

    Comme son précédent livre sur Noël, Romain Sardou se rattache à la tradition anglo-saxonne des contes de Noël, A Christmal Carol de Dickens en tête de file ; notamment en l’ancrant dans le Londres du milieu du XIXe siècle. On retrouve ainsi dans ce conte fantastique un univers à la Dickens, qui reprend certains personnages et événements du précédent ouvrage (l'un comme l'autre pouvant cependant se lire séparément sans poser de souci de compréhension des histoires), tel Harold, déjà présent dans Une seconde avant Noël. Et la nouvelle venue s’intègre plutôt bien à cet univers puisque Gloria Pickwick, la gouvernante de la famille Balfour, sorte de Mary Poppins extravertie et forte en gueule, élevant seule sa fille, qui apporte de belles touches d’humour à ce conte.

     

    Romain Sardou nous offre avec beaucoup de brio un texte agréable à lire et plein de surprises, véritable petite imagerie des Noëls d'Antan. En effet, si l'on part d'un univers victorien « classique » dans les premières pages, on entre peu à peu dans un ton mystérieux, avant de se trouver propulser en un claquement de doigts dans un pur conte de Noël, avec un monde où les lutins, les elfes ou les fées vivent cachés des humains et du suspense avec les mésaventures et le fantastique voyage de Gloria et d’Harold à travers la Grande Bretagne pour déjouer les plans du Baron. A travers cette recherche du Père Noël et une multitude de rencontres improbables, ce sont aussi les traditions qui tournent autour du 25 décembre qui sont expliquées, de manière certes un peu farfelue – mais après tout c’est un conte de Noël pour les plus jeunes : les cadeaux distribués aux enfants, la fabrication des jouets, les sympathiques lutins qui œuvrent dans l'ombre, etc.

     

    Du rêve, des personnages délicieux d'authenticité et un « happy end » qui nous laisse avec un sentiment positif. Bref, un livre parfait pour se mettre dans l’ambiance de Noël.

     

     

    Des cadeaux sous votre sapin virtuel !!!

     

     

    Je suis sur que ces cadeaux de Noël qu'a déposé le Père Noël sous votre sapin virtuel vous plairons et je tiens encore à tous vous souhaitez à toutes et à tous un très bon et joyeux Noël ! Et n'oubliez pas de souhaiter un bon anniversaire à Jésus puisque l'on fête sa naissance , d’où le terme de Nativité, à Noël.

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 27 Décembre 2023 à 01:14

    HELLO mon cher RAPHAËL ...
    merci pour ton message et cadeau de NOËL ...

    je TE souhaite de bien profiter des derniers jours
    de cette année 2023, désastreuse.

    Que nous réserve 2024 ??? ... rien de mieux ... la suite des crises de ce monde,
    mais oublions un peu cela ... préparons-nous pour la fiesta du Réveillon
    et un bon Passage à la Nouvelle Année ... avec des moments de joie, de gaieté.
    BONNE dernière SEMAINE de l'année ...
    CIAO mon cher RAPHAËL ... KISS ... AMITIÉS !

    Chouette pensée pour nos anciens AMI(E)S de Skyblog, ils nous manquent !


     

    2
    Dimanche 31 Décembre 2023 à 00:55

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